Pacey Boerhaave
› posts : 16 › inscription : 03/06/2013 › pseudo : honeycomb ✰ sarah › credits : © astoria ~ tumblr (excelsiored) ~ florence + the machine, breath of life › multinicks : A.W ✰ › favourite things : shorts, smell of the old books, ben and jerry icecream, baby lions, sunsets, horror movies, driving in the savannah, laugh of her sister, old pictures of Bennett and her
❝ SOMEWHERE ONLY WE KNOW ❞ › job: bénévole/assistante photographe de son père › address book:
| Sujet: ››› a sun in your hands from the middle life Dim 30 Juin - 16:12 | |
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pacey boerhaave
〈 every rose has its thorn 〉 crédit ~ shailenewoodleyarmy / crédit ~ poison, every rose has its thorn
prénom(s): Pacey, Lincoln › nom(s): Boerhaave › âge: Dix neuf ans › date/lieu de naissance: JJ/MM, Sydney, Australie › études/métier: Devait commencer des études de... mais est bénévole au camp › statut: Célibataire › traits de caractère: écrire ici › groupe: écrire ici › avatar: Shailene Woodley
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◖ lost into the wild ◗ Pacey n'est pas très féminine, on la qualifie d'ailleurs souvent de garçon manqué, mais si il y a bien ne chose à laquelle elle tient particulièrement, ce sont ses cheveux. ✰ Si elle se retrouve au camp c'est pour une raison qui lui hérisse encore le poil : sa mère, une incompétente à ses yeux, la trouvait trop revêche et après un énième écart de conduite, elle l'a envoyée rejoindre son père et sa soeur. Ce qui a beaucoup fâché Pacey qui avait tous ses amis en Australie. ✰ Elle aime passer ses journées dehors, au contact des animaux et de la nature. ✰ Elle est la meilleure pour se mettre dans de gros ennuis. ✰ Certes, sa crise d'adolescence se déroule plus tard que la moyenne. Mais il y a une raison à cela. Un élément déclencheur dramatique qui s'est déroulé sept mois auparavant : la mort/le suicide de son petit ami de longue date. ✰ Bien qu'elle soit solitaire depuis ce triste évènement, il y a bien quelqu'un a qui elle fait confiance plus que tout : Vesper, sa grande soeur. ✰ Pacey tient un journal ce que la plupart des gens ignorent. ✰ elle lit beaucoup, a dévoré un nombre incroyable de livres et continue. Elle a une moyenne de deux livres par semaine. ✰ La jeune femme déteste se confier ou montrer ses sentiments. Elle parait dure de prime abord mais se révèle beaucoup plus sensible et fragile qu'on ne puisse l'imaginer. ✰ Elle passe sa vie en short ou en pantalon et les rares fois qu'elle met une robe c'est sous la contrainte de sa mère ou de sa soeur. ✰ Elle n'a pas si confiance en elle qu'elle peut le laisser paraître. Par exemple elle est totalement inconsciente de sa beauté et de son charme. ✰
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Dernière édition par Pacey Boerhaave le Mar 2 Juil - 23:30, édité 3 fois | |
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Pacey Boerhaave
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| Sujet: Re: ››› a sun in your hands from the middle life Dim 30 Juin - 16:15 | |
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◖ above the clouds ◗
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DENIAL AND ISOLATION He was my North, my South, my East and West, My working week and my Sunday rest wh auden, funeral blues/excelsiored@tumblr La douleur semble être insoutenable. Elle irradie chacune partie de son corps, lui rappelle sa pauvre condition d'être humaine, coincée sur cette planète, dans cette vie qu'elle ne veut pas, qu'elle ne veut plus. Son coeur est lourd, vide. Un gouffre sans fond qui semble avaler inlassablement son âme. Personne ne le comprend, personne ne peut ou ne veut la comprendre. Il n'est plus là et ne le sera jamais plus. Dans sa robe noire, Pacey, les traits tirés, les yeux gonflés, un mouchoir serré fort dans la main droite n'ose pas lever le regard de ses chaussures. Les larmes ne coulent plus; elles ont déjà trop inondé sont joli visage. Mais la douleur est encore présente, si ce n'est plus vive. La réalité quant à elle, lui apparait par éclair de lucidité, le temps d'une seconde, et puis s'évapore. La psychologue qu'elle a récemment vu lui a expliqué qu'elle faisait un déni. Un déni, quel mot léger, insignifiant pour expliquer la peine qui commence à la dévorer, lui enlever les quelques émotions qu'elle aurait pu avoir. Bennett n'est plus là et il lui manque déjà : son sourire, son rire, cette sale habitude de la taquiner ou de lui faire des surprise. Ses bras, ses lèvres, ses épaules et ses mains. Où sont-ils tous passés ces petites choses ? L'image du défunt, de son amoureux, tourne dans sa tête inlassablement. « Reviens moi » souffle t-elle alors que la gorge serrée, elle sait que Monsieur et Madame Warren l'attendent pour faire un discours. Alors, doucement, toujours regard rivé sur ses escarpins inconfortablement, elle s'avance vers le pupitre et déplie un petit papier froissé. « Arrête toutes les horloges, coupe le téléphone. Jette un os juteux au chien pour qu’il cesse d’aboyer, fais taire les pianos et avec un tambour étouffé. Sors le cercueil, fais entrer les pleureuses. Que les avions tournent en gémissant au-dessus de nos têtes, griffonnant sur le ciel ce message : Il est Mort. Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest. Mon travail, mon repos. Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant ; je pensais que l’amour durait pour toujours : j’avais tort. » Puis, tout aussi timidement qu'elle est arrivée, la jeune fille quitte le pupitre. Bennett est mort.
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ANGER And I, well, if I ever caused you trouble, Oh, no, I never meant to do you harm coldplay, trouble/excelsiored@tumblr « Ne me parle pas sur ce ton Pacey ! » La jeune fille fulminait. Elle remonta les escaliers, indélicate et bruyante, et claqua la porte avec force. Sa mère ne la comprenait pas. Elle ne comprenait jamais, ne faisait plus d'effort pour soutenir sa fille. Tout ce qu'elle savait faire se résumait à dire Ne me parle pas sur ce ton jeune fille. Pacey étouffa un cri dans son oreiller alors que les larmes embuaient ses yeux. Se retrouver seule avec cette génitrice sans cœur, sans possibilité de laisser s'échapper sa douleur, sa colère ou sa rancoeur, équivalait à être enfermée en prison. « Je te déteste » hurla t-elle de sa chambre, alors que des larmes de rage dévalaient ses joues rosies par la colère. A présent, tout ce qu'elle souhaitait fut d'être seule et rester malheureuse et aigrie dans son coin, revivant inlassablement ce soir funeste de mai.
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DEPRESSION We've come too far to give up who we are So let's raise the bar and our cups to the stars daft punk, get lucky/ironsdaily@tumblr La valise en face d'elle, elle ne sait pas quoi en faire. Après tout, pourquoi la défaire si elle est persuadée de rentrer dans une semaine ? Ce dont elle est sure c'est qu'elle ne rentrera pas ici. Vesper a beau être adorable et prévenante avec elle, et son père être très présent, sa vie n'est pas ici. Pacey est Australienne, a des amis Australiens et une maison en Australie. Passer en Afrique du Sud dans un camps paumé des vacances de deux semaines, très bien, mais certainement pas une année entière. La gorge serrée, elle observe cette valise sans pouvoir faire un seul mouvement. Elle n'y arrivera pas. Vivre sans lui est un cauchemar et l'Australie est sa prison de souvenir. Sa mère peut lui répéter autant qu'elle veut que le nouveau départ ce trouve ici, Pacey n'en croit pas un mot : il n'y a pas de nouveau départ possible. Il n'y a que la souffrance et la peine qui rythme son quotidien. A partir de ce jour, sa vie se résumera à ça : au manque, à l'absence et à une infinie tristesse sans larme. Car Pacey a trop pleuré et n'est plus qu'un gouffre sans fin de peine. Ses yeux vides arpentent la pièce puis reviennent fixés la valise rouge. Que va t-elle en faire ? Vesper passe la tête par l'entrebâillement de la porte. « Tu as besoin d'aide ? » demande t-elle gentiment. Pacey se retourne, fixe sa soeur sans un mot, puisi après quelques secondes pesantes, arrive à articuler « Non, ça ira, merci. » Vesper n’insiste pas : elle sait ce qui l'attend si jamais elle osait cette affront. Elle se retire, une mine compatissante sur le visage. De la pitié. Pacey déteste ça. Et cette moue l'électrochoc : elle attrape la valise sans ménagement, la laisse lourdement tomber sur le sol, toujours pleine, puis la glisse avec l'aide de son pied sous son lit. Elle sera partie d'ici quelques jours, elle en est convaincue. | |
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