≈ and you thought the lions were bad

abram welsch

〈 Dreaming along at a pace you'll understand 〉
crédit ~tomhughess / crédit ~ bastille

prénom(s): Abram, Colin › nom(s): Welsch › âge: Vingt-six ans › lieu de naissance: Johannesburg, Afrique du Sud › études/métier: écrire ici › statut: Célibataire, anciennement fiancé › traits de caractère: Passionné, réfléchi, brillant, drôle, insolent, rapide, solaire, chaleureux, aventurier, charmant, séducteur. › groupe: écrire ici › avatar: Max Irons

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◖ lost into the wild ◗
Si son nom ne passe pas inaperçu c'est qu'il est tout simplement le petit fils d'un des fondateurs du camp. De plus se parents ne sont autres que Arthur Welsch le grand anthropologue et dernier administrateur du camp, et Elaine Welsch la zoologue de renommée internationale. ▲ Il est polyglotte ainsi il parle anglais couramment, maîtrise l'afrikaans et le zoulou, le birman depuis qu'il y a vécu huit mois, et le français. ▲ Ses études n'ont pas été simples et son parcours d'étudiant est plus que tortueux. Après avoir entamé des études d'archéologie, il a vite mis le cap pour un tour du monde et par conséquent, quitté sa vie en Afrique du Sud. Ainsi, il a vécu un peu partout dans le monde, et s'est posé (ou presque) pendant un an et demi en Europe avant de revenir. ▲ L'Europe a été son nid un temps du fait de son post important au sein d'une ONG et d'une relation amoureuse. Toutefois, la rupture soudaine avec sa fiancée officielle (pour cause de tromperie) et la maladie avancée de son père l'ont amené à rentrer au bercail, reprenant ainsi les rênes du camp. ▲ Bien qu'il ait eu la bougeotte, l'Afrique du Sud reste de loin l'endroit où il se sent le plus chez lui, particulièrement au camp. Ses racines s'y trouvent, ses souvenirs, et aujourd'hui il espère finalement y faire sa vie. ▲ Il a vu tous les films de Woody Allen sans exception même les mauvais. ▲ Il a longtemps eu l'école à "la maison" c'est à dire au camp, où l'expérience d'après lui était bien plus enrichissante qu'enfermé dans une salle de classe. ▲ Quand Abram est amoureux, c'est souvent démesuré. Fougueux, il devient irréfléchi et se lance corps et âme dans ses relations. ▲ il aime donner des surnoms (débiles) aux gens, particulièrement ceux qu'il apprécie. ▲ Plus petit, Abram a eu une réelle fascination pour les grands shows de Broadway. Résultat : il connait beaucoup de titre et aime les chanter dans différentes situations : par exemple quand il est saoul ou sous la douche. ▲ Il déteste les médicaments et préfère ne pas en prendre. Il a d'ailleurs beaucoup été soigné avec des plantes. ▲ Il a créé de fort liens avec le peuple masaï dans le camp. ▲ Abram a été contraint et forcé à jouer du piano de ses six ans à ses dix huit ans. Il a finalement continué bien que ça ne lui ai pas toujours plu. ▲ Aime le Whisky et se passionne pour cet alcool. ▲ Abram est habitué aux mondanités mais n'aime pas ça. Toutefois, quand cela s'impose, il sait joué le bon maître d’hôte. ▲ Fume pas mal. ▲ Le jeune homme pratique le jogging à raison d'une heure par jour. ▲

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➽ prénom/pseudo: Honeycomb › comment as-tu découvert le forum: Je ne sais plus › ton avis: Le meilleur forcément › commentaire, dédicace: RAS

◖ above the clouds ◗

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We've come too far to give up who we are
So let's raise the bar and our cups to the stars
daft punk, get lucky/ironsdaily@tumblr
Le camp ici, dans le Rajastan, n'était pas si différent de celui de son père. Moyen suffisant pour avoir quelques structures récentes et plus ou moins modernes. Cabanons ou tantes pour dormir. Et une population variée mais accueillante. Il était heureux d'avoir trouvé cet endroit. Il s'y sentait presque chez lui. Sa journée était celle d'un bénévole : il donnait quelques unes de ces heures à la bonne cause, en l'occurence construire une école, puis s'échappait pour se balader dans les environs, voire les animaux, aller à la rencontre des autochtones. Et le soir venu, comme chaque soir depuis maintenant un mois et demi, les quelques jeunes avec qui il avait noué des amitiés, s'asseyaient autour d'un feu pour manger et boire quelques bières. Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, bien que la soirée semblait s'éterniser. Toutes les personnes en cercle avaient un peu trop bu, bien que cela resta bon enfant. Une jeune femme passa au loin, derrière Abram et ne semblait pas encline à les rejoindre. Venait-elle de finir ? Toutefois un jeune homme : Frank, l'interpella. « Hey Meave ! Allez Meave, viens nous rejoindre. » Elle tourna son regard limpide vers e tas de jeunes qui la fixaient gentiment, grisé par l'alcool. Des filles s’ajoutèrent à Frank pour encourager la demoiselle, qui finit par céder, sans pour autant dire un mot. On lui tendit une bière qu'elle accepta et qu'elle but rapidement. Sans doute voulait-elle les rattraper, se dit Abram, ou peut-être était-ce pour se détendre. Quoiqu'il en soit, le jeune homme lui sourit gentiment pour l'aider à se mettre à l'aise. Il savait à quel point Meave pouvait être sauvage : elle lui avait fait comprendre en refusant les surnoms affectueux qu'il lui donnait. Mais Abram n'était pas homme à abandonner.
Après une demie heure d'une conversation plus ou moins soutenue, sans compter une bière de plus, un de leur camarade lance un « Et si on se faisait un jeu à boire ? » qui fait vite l'unanimité ou presque : un regard dans la direction de la jeune femme discrète confirme à Abram que l'une d'entre eux ne va pas tarder à les quitter. Le jeu commence doucement. « J'ai jamais... été en Birmanie ! » Abram boit donc une gorgée.. Suivi de Meave ! « Alors comme ça Meave tu as été en Birmanie ? » « C'était... étouffant. » « Effectivement » dit-il dans un rire. « J'y ai vécu près de huit mois, mais ça a été une véritable expérience. Époustouflant. » finit-il dans un souffle alors que ses souvenirs le submergent. Le jeu se poursuit, mais Abram reste fixé sur ce point commun qu'il a avec Meave. C'est étrange : la seule fille du camp de qui il se sentait lointain et dont pourtant les expériences semblent les rapprocher. « J'ai jamais chanté du Broadway ! » Coup d'oeil à l'horizon, personne ne boit, alors timidement Abram porte sa bière à ses lèvres. « Tu déconnes Welsch quand même ? Mais t'es gay ? » « Bon ok, ok j'en suis pas fier, mais gamin j'étais passionné par Broadway alors je connais les morceaux. » Le rire de Meave résonna un peu plus fort que celui des autres ce qui eu le don de le fasciner : ce rire n'avait rien de commun; grave mais cristallin, sonore tout en étant mélodieux, c'était la première fois qu'il en entendait un comme ça. Il rit de bon coeur lui aussi. « Mais tu connais que les grand titres ? » demanda Meave soudainement plus détendu. « J'ai un large répertoire madame. » dit il avec un sourire coquin et fier. « Une chanson, une chanson, une chanson ! » commença à clamer Meave, suivit du reste du groupe. « Du calme, » enjoignit le jeune blond, avant de se lever et grisé par l'alcool, jouant au chanteur, il commença à entamer God Thats Good tiré de Sweeney Todd, gesticulant et mimant comme il avait pu le faire enfant. Son petit numéro pris fin dans les applaudissements et les rires chaleureux. On le félicita, et il participa de bon coeur a critiqué son numéro. Après ce petit intermède, le jeu repris doucement jusqu'à une heure tardive. Puis vint le moment de se coucher. Le groupe s'était déjà amoindri avec le temps et certains souhaitaient encore rester, mais quand Meave annonça qu'elle les quittait, sans même savoir pourquoi ni comment, Abram se proposa de la raccompagner jusqu'à sa tente. Ils marchèrent ensemble dans un silence presque religieux, appréciant l'un et l'autre les sonorités apaisante de la nature. Une fois devant l'habitation, ils se stoppèrent devant et se firent face. « Bon eh bien, bonne nuit Meave. » « Hm, oui, bonne nuit »lui répondit Meave, se tortillant sur place, légèrement gênée. Et puis, tout comme sa proposition de la raccompagner, sans réfléchir, il finit par coller un baiser impulsif mais doux sur les lèvres de Meave. Se reculant, doucement, il lui lança un sourire bref et détaché, il partit en direction de sa propre tante.

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Girlfriend, you know your girlfriend drifting away
birdie, 1901/ironsdaily@tumblr
Abram était à l'aéroport, dans le Salon Privilège de sa compagnie aérienne. Cigarette dans une main, verre de whiskhy dans l'autre, il repensait au mois passé. L'Inde avait été un voyage formidable. Et il y avait Meave. Meave, cette découverte, cette rencontre inattendue. Il l'avait attendu hier à l’aéroport mais elle n'était pas venue; il pensait pourtant retourner en Europe avec elle. Et ce soir semblait se répéter son cauchemar : elle n'était toujours pas là. Buvant une gorgée du brevage ambré pour se donner du courage, il délaissa son verre pour attraper son portable et appeler la jeune femme. Après quelques bip sonore et impersonnel, il tomba sur la messagerie de la demoiselle. « Vous êtes bien sur la boîte vocale de Meave Alpert, veuillez laisser un message, je vous recontacterais dans les plus brefs délais. » « Bonsoir Meave, c'est Abram. J'avais déplacé mon vol en pensant que tu avait eu un empêchement hier. Cette fois je vais le prendre pour de bon. Je pensais qu'on... Enfin. Rappelle moi, dis moi quand tu arrives en Europe, je te rejoindrais. Je t'aime, prends soin de toi... » Il raccrocha, finit son whisky, tira une longue bouffée sur sa cigarette et se dirigea vers la sortie du salon afin de rejoindre la porte d'embarquement de son vol.

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Can you lie next to her and give her your heart ?
And can you lie next to her and confess your love?
mumford & s., white blank page/ironsdaily@tumblr

Allongé sur ce lit, recouvert d'un simple drap, Abram patientait. La chambre luxueuse d'un hôtel londonien dans laquelle il se trouvait lui semblait être le parfait endroit. Un autre aurait été parfait mais trop loin pour le réaliser dans un temps imparti. Un sourire mince flottait sur son visage détendu. A ces côté, le corps de Suzie se soulevait au rythme de sa respiration lente. Son dos pâle tourné vers lui était caressé de cheveux dun blond angélique. Abram photographia mentalement cette belle image de la jeune femme endormie, telle une belle au bois dormant moderne. Ses doigts se rapprochèrent de cette peau tentatrice, s'arrêtèrent à quelques centimètres de celle-ci, appréciant le moment. Puis, doucement, ils vinrent remplacé la mèche de cheveux chatouilleuse, pour effleurer cette peau veloutée et magnifique. « Suzie... » souffla t-il, ses lèvres venant embrasser doucement les épaules de la jeune femme. Son rire cristallin, comparable à celui d'un ange résonna dans la chambre alors que les lèvres du jeune homme s'aventurait prêt du lobe de Suzie. « Suzie, j'ai quelque chose important à te dire... » Le corps frêle de la jolie blonde se retourna enfin pour rencontrer le bras chaleureux du jeune homme. Il déposa un baiser sur les lèvres de la beauté qui lui faisait face et pris une longue inspiration. « Dis moi tout beau prince » Abram plongea alors ses yeux dans ceux de Suzie, un air plus grave et plus sérieux plaqué sur le visage. N'avait-il pas envisagé ce moment depuis quelques temps déjà ? Il était prêt, il en était sur aujourd'hui, à contempler le visage de celle qu'il aimait. « Suzie, on a longtemps parler d'avenir ces temps-ci. Une vie à Paris et des vacances chez mes parents ou les tiens... Mais j'avais autre chose en tête. » Le visage de la jeune femme, pendant une demie seconde se décomposa. Il resserra alors son étreinte comme par réflexe. « Je t'aime Suzie et j'aimerais qu'on passe toute notre vie ensemble, pas qu'un bout de chemin. Accepterais-tu de te fiancer avec moi ? » La réponse vive ne tarda pas à arriver. Hoquet de surprise et yeux embués confirmèrent le « oui » soufflé dans un baiser passionné.

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Can you lie next to her and give her your heart ?
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C'était un week end particulier. Abram, Suzie et des amis étaient venus le passer dans une grande maison, dans la douceur de la campagne française, à deux heures de Paris. Même Wyatt, son meilleur ami depuis l'enfance, était présent. Tout s'annonçait parfait. Le soleil était au rendez vous et baignait l'immense jardin d'une lumière vive et chaude. Les filles s'étaient installées en maillots de bain sur des transat alors que les garçons s'occupaient du barbecue. Abram quant à lui était une fois de plus avec sa pauvre mère au téléphone. « Oui je sais maman que papa est malade mais... (...) Je suis désolé maman mais je pourrais pas être là avant une semaine. Et ils disent quoi les médecins ? (...) Bon sang.. Pleure pas maman s'il te plait. Va voir Gloria, occupe toi, fais quelque chose. (...) (...) Oui maman, oui je prends soin de moi. Oui maman.. Suzie t'embrasse et moi aussi. A bientôt maman ! » Wyatt lui avait fait un signe : le barbecue était prêt. Il glissa le portable dans la poche et tenta d'oublier la conversation qu'il avait eu avec sa mère sur la maladie de son père. « Ca va Abram ? » le questionna Wyatt. « Ouais... » répondit distraitement le jeune homme. « Où est Suzie au fait ? » « Sans doute dans la baraque... »
Ne répondant pas à ces appels du jardin, Abram décida d'aller chercher directement Suzie. Il entra dans l'ancienne demeure, grimpa l'escalier bruyamment puis entama la traversée du couloir. C'est à partir de ce moment là qu'il remarqua différents détails dérangeants : un grincement rythmé, une paire de chaussures d'homme dans le couloir, une chaussette de petite taille glissée sous un meuble, et puis ces halètements. Il ne pouvait pas l'envisager, où du moins la perspective que Suzie soit dans la chambre au fond de ce corridor avec un autre homme était inconcevable. Pourtant, quand, le souffle court, Abram poussa la porte, ce qu'il découvrit était bel et bien cette réalité : Suzie et Grant, un ami du couple, coïtaient avec entrain sur leur lit, LEUR lit de couple fiancé.
La suite de la scène se déroula très vite et sans qu'Abram ne contrôle quoique se soit. Alors que Suzie hurlait "Non", ou "Ce n'est pas ce que tu crois", Abram fonça vers l'amant et lui assena un grand coup de poing alors que celui ci tentait de se relever pour "lui expliquer". Il attrapa son sac qui n'avait pas encore été défait, et parti sans même jeté un coup d'oeil à sa fiancée. Il refit le chemin inverse, appela Wyatt pour lui dire simplement « J'me casse, je rentre en Afrique du Sud.. » « HEIN?! QUOI?! Comment ça ? » beugla son meilleur ami. « Attends moi, je chope mon sac et je te suis. » C'est comme ça que les deux comparses se retrouvèrent six heures plus tard dans un vol retour pour Upington.